Session d’automne 2024
La session d’automne 2024 s’est tenue du 9 au 27 septembre. Retrouvez ci-dessous un aperçu de la manière dont je me suis engagée durant cette session.
Acceptation de deux postulats que j’ai initiés
Lors de cette session, je suis intervenue à plusieurs reprises, par exemple pour défendre deux textes qui ont été acceptés par le Conseil des États et qui seront ainsi transmis au Conseil fédéral pour exécution.
- Mon postulat pour lutter contre les appels indésirables a fait l’unanimité. Plus de trois ans après l’entrée en vigueur de la dernière révision législative sur ce sujet, les appels indésirables continuent de compter parmi les plaintes les plus fréquemment traitées par les représentants des consommateurs. Je suis convaincue que de nouvelles mesures sont nécessaires. Le Conseil fédéral devra donc analyser la situation et évaluer l’efficacité des outils de lutte contre ces appels, avant de proposer des changements pour améliorer la situation actuelle.
- Un postulat de la commission de l’éducation visant à actualiser les données et informations sur les étudiants étrangers dans les hautes écoles a également été accepté sans opposition. Je me réjouis que la commission ait suivi ma proposition de déposer ce texte. Je suis en effet convaincue que ces données sont nécessaires pour mieux comprendre l’attractivité de la formation tertiaire en Suisse et vérifier son adéquation avec les besoins du marché du travail.
Numerus clausus, lutte contre la pauvreté, bandes d’arrêt d’urgence et capsule Sarco
Alors que la majorité de la commission compétente s’y opposait, j’ai pris la parole pour défendre la motion de Benjamin Roduit sur le numerus clausus dans les études de médecine. Compte tenu de la grande pénurie dans certains domaines comme la médecine de famille et la pédiatrie, en particulier dans certaines régions du pays, il est temps d’agir et de remettre en question la limitation actuelle de l’accès aux études. À ma grande satisfaction, le Conseil des États a accepté cette motion. Le Conseil fédéral devra donc proposer des solutions pour que l’admission des étudiants repose principalement sur des critères de compétences et de qualité.
Je suis également intervenue pour défendre une motion qui demandait notamment de reconduire le programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté qui échoit fin 2024. La majorité de la commission compétente souhaitait biffer cet élément du texte. Les cantons sont prêts à mettre à disposition des ressources humaines et financières dans la poursuite de cette plateforme. Il était dès lors pour moi essentiel de donner un signal clair en faveur de la prévention et de la lutte contre la pauvreté en acceptant ce texte. Après des débats nourris, la motion a été acceptée et je m’en réjouis!