Pas question de laisser tomber les campagnes contre les violences
Comme chaque année en décembre, le Parlement a adopté, après de longs débats, le budget de la Confédération. Il s’est aussi prononcé sur ce qu’on appelle le « plan intégré des tâches et des finances », autrement dit la planification financière de la Confédération. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai découvert que ce plan ne prévoyait pas de montants supplémentaires pour des campagnes de prévention contre les violences. Pourtant, en 2022, le Parlement a accepté ma motion visant à mettre sur pied des campagnes nationales contre les violences domestiques, sexuelles et fondées sur le genre.
J’ai donc déposé une proposition demandant d’intégrer les montants nécessaires (1,5 million par année) dans la planification financière, afin d’appliquer la volonté du Parlement. Même si les finances de la Confédération sont tendues, il n’est pas question de faire des économies dans ce domaine. Ces violences gangrènent notre société et il est impératif d’agir. À ma grande satisfaction, tant le Conseil des États que le Conseil national ont suivi ma proposition et les moyens financiers seront donc prévus pour 2025-2027. En 2024, il sera donc temps de planifier ces campagnes.
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L’installation de bornes de recharge donnera droit à des déductions fiscales
Une autre de mes propositions était soumise au vote du Conseil national durant cette session. Dans une motion, je demande que l’installation de bornes de recharge donne à l’avenir droit à des déductions fiscales. Le manque d’infrastructures de recharge est en effet aujourd’hui un frein important au déploiement de l’électromobilité. C’est particulièrement le cas pour les locataires vivant dans des immeubles d’habitation, puisque la décision d’installer une borne de recharge revient au propriétaire. Avec ma proposition, je souhaite que l’État incite les propriétaires privés à installer de telles bornes dans leurs bâtiments.