Postulat accepté pour renforcer la promotion de la santé et la prévention
Dans un postulat, je demandais d’examiner les mesures nécessaires pour 1) renforcer les compétences des professionnels de la santé, 2) soutenir les initiatives interdisciplinaires et 3) allouer des ressources spécifiques. Le Conseil fédéral s’y opposait, en mettant en avant les actions déjà entreprises dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé, notamment via la Stratégie nationale de prévention des maladies non transmissibles et la prévention dans le domaine des soins.
À mon sens, ces éléments ne suffisent pas à répondre aux enjeux soulevés dans mon postulat. J’ai donc pris la parole pour argumenter que le Conseil fédéral doit aller plus loin en approfondissant les mesures nécessaires pour assurer une meilleure structuration de la promotion de la santé en Suisse.
✅ Je me réjouis que le Conseil des États m’ait suivi par 25 voix contre 14 (et 3 abstentions). Le Conseil fédéral sera donc chargé de procéder à cette analyse.
Mon postulat
Ma prise de parole
Deux de mes interpellations traitées
Application de la loi fédérale sur les voies cyclables
🚲 Les attentes des cyclistes quant à la mise en œuvre de la loi fédérale sur les voies cyclables sont grandes. Dans une interpellation, je demandais comment la Confédération compte contrôler l’application de cette loi.
Parmi huit revendications que j’ai citées dans ma prise de parole, j’ai insisté sur l’importance de s’assurer que la planification contraignante pour les autorités et l’accessibilité publique et en ligne des réseaux de pistes cyclables soient effectuées dans les délais impartis, soit jusqu’à fin 2027. Le conseiller fédéral Albert Rösti a répondu que la Confédération n’a pas d’obligation proprement dite de vérifier la mise en œuvre de la loi, mais il a au moins reconnu que compte tenu des larges attentes, il observerait attentivement cette mise en œuvre. Affaire à suivre!
Reconnaissance des chiens de protection cantonaux
🐕 Dans une autre interpellation, je demandais pourquoi est-ce que la Confédération ne reconnait pas les chiens de protection des troupeaux formés en dehors de la filière nationale, alors que celle-ci n’arrive pas à fournir suffisamment de chiens aux éleveurs. Autant dire que la réponse du Conseil fédéral ne m’a pas satisfaite du tout.
En effet, je n’ai senti aucune volonté de la part du Conseil fédéral d’aller de l’avant et d’amener des changements concernant les chiens de protection des troupeaux. La nouvelle ordonnance ne tient absolument pas compte des besoins du terrain. J’ai martelé ce message au Parlement et j’espère que la situation s’améliorera prochainement.